(Article écrit avant la pandémie... les activités ont quelque peu changé!)
Dès le mois de mai, les événements sportifs débuteront, que ce soit les compétitions de course à pied, de vélo, les triathlons, les courses à obstacles, les « défis entreprise » et j’en passe! Si vous ressentez actuellement une douleur, peu importe l’endroit de votre corps, sachez que cette blessure risque d’empirer si vous l’ignorez.
Tout d’abord, je vous encourage fortement à participer à un de ces événements. Ce que j’aimerais aborder avec vous aujourd’hui, c’est l’importance d’écouter les signaux que vous envoie votre corps. Dès le départ, dites-vous qu’il est mieux d’arrêter votre « training » pendant 2 semaines pour vous soigner, plutôt que pendant 2 mois.
Calendrier
Nous sommes en mars. Faites le calcul. La plupart des entrainements s’échelonnent sur 8 à 12 semaines. Cela vous amène probablement très près de la date de votre course. C’est maintenant qu’il est temps de prendre en charge votre corps, pas au mois de mai! Je vois tellement de gens année après année qui me consultent une semaine avant leur course pour une douleur présente depuis longtemps. Dans ce temps, il n’y a pas de miracle possible et l’expérience de la journée de compétition est souvent désagréable et laisse des séquelles.
Nouveau sport = nouveau bobo
Vous vous sentez en pleine forme et vous entreprenez le programme d’entraînement suggéré. Les premiers jours, vous ressentez des courbatures, vous découvrez de nouveaux muscles, vous avez de la difficulté à vous déplier, jusque-là tout est normal! Par contre, si jamais une douleur apparaît seulement d’un coté, est présente pour plus d’une semaine, altère votre mouvement, vous donne envie de consommer des anti-inflammatoires (Advil, Aleve, Motrin…) et nuit à vos activités normales ou à votre entrainement, je vous suggère de consulter votre professionnel de la santé. Ce signal d’alarme est un avertissement que votre corps n’aime pas ce qui se passe et que si vous coupez l’alarme ou que vous l’ignorez, le problème ne fera que prendre de l’ampleur et vous pourrez mettre une croix sur vos performances.
Quelques exemples à prendre au sérieux
Vous débutez votre programme et après quelques temps, certains symptômes se font plus fréquents et apparaissent de plus en plus tôt dans votre séance. Même qu’à présent, vos douleurs persistent dans votre quotidien. Voici quelques exemples à surveiller de près : douleur sous le pied, douleur au niveau du tibia, douleur à la fesse qui irradie dans la jambe, douleur au bas de dos ou peu importe à quel endroit de votre colonne vertébrale, douleurs de type tendinite aux épaules et aux avant-bras. Tous ces exemples sont typiques des sportifs qui poussent leur corps un peu trop rapidement.
N’hésitez pas à parler de vos projets à votre professionnel de la santé en mentionnant les doutes que vous avez au sujet d’une condition, nouvelle ou préexistante. Être en santé, c’est aussi de pouvoir atteindre de nouveaux objectifs et de se dépasser soi-même, mais dans le respect de nos limites et sans médicaments. Contactez-moi, il me fera plaisir de vous accompagner dans vos objectifs!
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